Lorsque l'on perd une personne, lorsqu'on sait qu'on ne la reverra plus jamais, on fait appel à nos souvenirs pour encore pouvoir garder sa présence à nos côtés.
866jours. Ca fait 866jours qu'on m'a dit "C'est fini, il est parti". Le coeur qui se fissure en quelque centième de secondes. Et ça fait mal, ça fait très mal. Certains jours, je m'assieds en regardant par la fenêtre, regardant ce monde qui tourne sans toi. Parfois, je pense que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Je craque et pleure. En repensant à ce que j'étais avec toi. Forte et loyale. J'étais passionnée par ta voix, tes passions, tes gestes. Par toi. Mon héros, mon admiration. Tu m'as quitté trop tôt, trop jeune. Une jeunesse qui part en éclat. Des chutes, beaucoup trop de chutes. J'ai besoin de toi tu sais. Rien qu'une seconde. Entendre ta voix me redonnerai force et courage. J'ai tout foutu en l'air, n'est-ce pas ? J'aurais tellement voulu que tu sois fier de moi. J'ai pris le chemin le plus facile pour pouvoir tenir, mais ce n'était hélas pas le bon. Et je le savais, je le sentais. J'ai peur que tu me laisses, que tu me m'abandonnes une fois de plus. Je me sens si seule sans toi. J'ai le poids de ton absence sur mes épaules et à chaque réveil, il devient plus lourd à supporter alors chaque jour, je m'enfonce un peu plus, encore et encore... Pardonnes-moi si je t'ai blessé, déçu, dégouté. Mais les temps sont durs... Une photo de toi pour me remémorer ces moments maintenant devenu trop court que j'ai passé à tes côtés. Le temps d'avant est révolu, mais ton cavadre hante mes journées et mes nuits. Oh Papy...