Il m'a promis le bonheur en me jouant de la flûte. Tu vois comme le monde ne tourne pas rond ? J'ai mis les deux pieds dans le plat croyant que c'était bon. Je cachais ma joie mais mon coeur faisait des bons. A chaque regards qu'il posait sur moi, je voyais un " toi & moi ". C'est con comme tout s'écroule autour de moi. Il n'y en avait pas un plus malheureux que l'autre. Toujours la même chose, la même rengrène, la même routine, la même pensée... Trop de signes qui montraient qu'il était sincère mais mon coeur a quand même finit par terre.. C'est vrai qu'il trotte dans ma tête, mais c'est plus fort que moi.                       Dur.

Cela fait maintenant un an que tu m'as laissé tomber en me disant que tu ne m'oublierais pas. C'était sûrement encore une de tes belles promesses, j'ai bien fais de pas croire à celle là. Je pense que tu m'as oublier, oublier qui j'étais et certainement que tu ne te souviens plus de rien, moi pas. J'y pense parfois quand des coups de nostalgie viennent me pincer le cœur. Pas que je t'aime toujours, loin de là, mes sentiments sont partis, mais je ne serais te dire pourquoi j'ai encore besoin de toi. Pourquoi c'est tomber sur toi ? Je n'en sais rien. Je pouvais passer des heures à te parler, de tout et de rien, de trucs cons et moins cons, je n'avais vraiment pas besoin que tu me lâches. Tu sais je me suis remise beaucoup en question, à me dire si c'était moi qui avait tout gâcher ou pas. Et je n'ai toujours pas trouvé de réponse car tu ne m'en a jamais donner la vérité même si au fond, je sais pourquoi. J'aurais juste aimé l'apprendre par toi. Mais tu vois, je me rappelle de tout, du début qui a commencé par ta gastro puis qui s'est suivis d'après-midis, d'une bataille d'eau, de 4-5h de conversation, de quelque appels, de milliers de textos, d'un concert, d'une marche de 30minutes pour venir me voir et qui s'est fini pied nus, d'un surnom de sale goss et de je t'adore qui n'en finissait pas. Je vais passer ces deux semaines à tes côtés car ce n'est pas comme sa que j'aurais aimé que sa se passe, pas aussi rapidement, pas d'abandon aussi lâche. Un 14juillet en plus, t'avais bien choisi ton jour. Tu vois, je ne sais même pas comment je te considéré, un grand frère, un meilleur ami ? Je ne saurais te dire. J'arrivais à te déballer ma vie comme sa, tout simplement parce que j'avais confiance. Tu te disais sûrement que j'étais qu'une pauvre gamine sans intérêt et que tu pouvais jouer avec moi. J'ai eu beaucoup de mal à voir la vérité en face et je ne t'ai jamais vraiment tout dis, par peur de te perdre. Tu comptais vraiment beaucoup pour moi. Je ne voulais pas croire qu'un jour tu partirais, et je suis tomber bien bas quand tu l'as fais. Un an et demi à t'oublier, c'était franchement l'horreur. Je te remercie de m'avoir fait oublier ces coups dur, de m'avoir fait avancer. Je n'ai certainement pas apporter grand chose à ta vie. Je suis reparti de zéro avec toi et je croyais sincèrement avoir pris un nouveau point de départ avec une fin sans fin. Au final, j'ai eu le droit à beaucoup de claques et des journées très longues à me dire que tu reviendrais; mais tu n'ai jamais revenus. Voilà un an que je n'ai plus aucune nouvelle, croyais-tu que c'était en me disant que tu ne m'oublierais pas que j'allais aller mieux ? J'aurais préféré savoir la vérité tu sais. Au point ou j'en étais, je n'en avais plus rien à faire.

Rappelles toi de ces promesses que tu n'as pas tenues et tout cet amour qui s'est perdu. Remémore toi tout ce qu'on a vécu, tout ce que j'étais pour toi..

Et voilà, encore une fois, j'suis a la ramasse. "Arrivée en retard, repasse la prochaine fois." C'était sur. Si je ne faisais rien pour te garder près de moi, tu t'éloignerait. Bien fait pour toi ma fille ! T'avais qu'à y faire plus attention, lui donner ce qu'il méritait. Maintenant, c'en est une autre qui s'en charge. Et j'espère qu'elle le fait bien si elle tient un tant soit peu à sa petite vie de fifille a Papa. Mais je t'en supplie, arrête de me regarder, avec ton air de chien battu, tu me fais pitié. J'arrive presque à regretter mon choix, à croire que tu fais tout cela par pure jalousie. Je ne comprends pas ce que tu veux me dire, parle, parle, je t'en pris. Je crève de ton silence, de ta putain d'absence de mots. J'arrêterais, sûrement un jour. Je camoufle cette haine à te voir sourire et leur parler. Je ne passe pas une seule journée sans te voir, te croiser et c'est dur. Dur de savoir que tu penses sûrement à elle. Et quand enfin tu me regardes, je doute de tout. Je repars dans un monologue mentale et je me dis que j'ai certainement loupé un truc. Mais quoi ? C'est toi qui partais, qui fuyait. Maintenant j'ai l'impression que les rôles se sont inversés, que c'est moi qui te fuis et que tu te traînes derrière moi, en attente d'un mot, d'une parole, d'une phrase. Ca me rejoui, mais je sais que tu n'es pas comme cela. Alors à quoi dois-je m'attendre avec toi ? A quoi penses-tu quand tu baisses ton regard comme sa ? Toi et moi sa devait se passer. C'est comme sa que c'était prévu : un avenir dans tes bras. Mais tu n'as rien dis. Rien du tout. Et même encore aujourd'hui, tu ne dis absolument rien. Tu restes totalement muet.

Faudrait me voir, là, tout de suite. Le mascara qui coule, les yeux qui piquent. Les grosses chaussettes, la boîte de chocolat. Le ventre qui hurle quand je vois des gens qui s'embrassent. Le coeur qui pense à toi. Parce que tu vois, je suis comme le Titanic, je sombre à cause d'une histoire d'amour.